Inventaire du patrimoine culinaire de la région Centre
Les produits décrits dans Patri'miam trouvent leur origine dans l'Inventaire du patrimoine culinaire de la région Centre, ouvrage publié en 2012 avec le soutien de la Région Centre-Val de Loire, dont l'Institut Européen d'Histoire et des Cultures de l'Alimentation a assuré la coordination scientifique, en lien avec l'université de Tours.
Cette entreprise collective s’attache à restituer un tableau vivant des atouts alimentaires de nos six départements. Elle traite de tout ce qui se mange en région Centre-Val de Loire. Elle regarde vers le passé comme vers le présent, s’intéresse aux arts de la table comme aux commerces de bouche, aux produits de terroir comme aux industries présentes dans nos territoires, à la haute gastronomie comme à la cuisine du quotidien. Avec ce travail, l'ambition est de faire connaître toutes les saveurs locales, les hommes et les femmes qui se cachent derrière elles, les manifestations où elles se donnent à découvrir.
Parmi les produits décrits dans Patri'miam, certains comptent parmi les 4 000 produits recensés par Slow Food dans son Arche du Goût.
L’Arche du Goût parcourt le monde en recueillant des petites productions de qualité appartenant aux cultures, aux histoires et aux traditions de toute la planète : un extraordinaire héritage de fruits, légumes, races animales, fromages, pains, sucreries et charcuteries… L’Arche a pour but de souligner l’existence de ces produits, d’attirer l’attention sur le risque de leur extinction en quelques générations, d’inviter tout un chacun à agir pour les protéger.
Les scientifiques de l’université de Stanford ont comparé les espèces et variétés d’un écosystème aux rivets de la carlingue d’un avion. Si l’on commence à enlever quelques rivets, l’avion continue de voler. Mais la structure s’affaiblit peu à peu jusqu’au point où retirer un seul rivet entraine la mise en pièces de la carlingue. Dans l’histoire de la planète, tout a un début et une fin. Tous les continents ont assisté à l’extinction de nombreuses espèces, mais jamais au rythme terrifiant de ces dernières années, un rythme mille fois supérieur.
Le combat pour sauver la biodiversité n’est pas un combat comme les autres. C’est un combat pour l’avenir de la planète. Chacun de nous peut faire quelque chose, au niveau local, chaque jour. Nous ne devons pas nous éterniser sur ce que nous avons perdu, mais nous concentrer sur ce que nous pouvons encore sauver.